L’histoire de Nathan.

Tout part du lycée où j’ai la brillante idée de commencer à apprendre un instrument : la batterie. A cette époque j’écoute principalement du rock plutôt énervé. C’est donc une évidence, je serai batteur. Finalement, contraintes logistiques, impossible d’avoir une batterie à la maison… :( du coup, je ne serai pas batteur tout de suite.

L’heureuse élue sera la guitare que mon père aura sorti d’un placard, comme par magie. Je trouve l’instrument moins sexy que la batterie mais je tente le coup. Je n’étais pas prêt à ce qui allait arriver..

La guitare (et la musique) deviennent alors une obsession, je commence à devenir accro ! J’écoute beaucoup de choses, je prends des notes dans ma tête, j’essaie de reproduire ce que j’entends. Les déchiffrages de solos prennent le dessus par rapport aux devoirs de maths. Je joue, je joue, je joue.

Au fond de moi-même, je rêve déjà de scène, de studio et tout ce qui va avec.

Les premiers groupes se forment, dans des garages. On fait du bruit entre garçons, parfois c’est pas top mais qu’est ce que c’est bon ! On travaille dur et on se produit dans la région (Bretagne), on s’enregistre, on a presque l’impression d’être pros.

Puis j’ai la chance de faire des études supérieures en marketing ce qui me conduit à aller travailler à New York puis à Berlin. Tout va pour le mieux, on dirait que je suis sur des rails ! La musique j’en fais mais beaucoup moins. Où est passé mon rêve d’ado ?

C’est à ce moment que je commence à me poser des questions et à m’intéresser de plus près à comment réaliser ses rêves : faire de la musique mon métier.

C’est facile de rêver, prendre des risques et repartir de zéro, un peu moins. Tant pis, j’y vais quand même.

Un travail alimentaire, de longues soirées à comprendre comment produire un morceau décent, voilà le quotidien d’un ado à la poursuite de ses rêves.

Quelques années plus tard, me voilà entrain d’écrire ces mots et pas n’importe où. Dans un studio, mon lieu de travail, ma source principale de revenus, mon lieu d’expression, là où était probablement ma place dès le départ. Il m’a fallu du temps pour le réaliser mais on y est.

Que l’aventure continue !

Nathan.

 

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